mercredi 29 décembre 2010

Alexis, il en est ou aujourd'hui?

Alexis, il en est ou aujourd'hui?
Alexis, ça fais des lustres qu'il se pose milles questions, qu'il tourne en rond, qu'il rabâche sont malêtre aux gens.
Alexis il mange à sa fin, il a un métier avec un diplôme, il gagne bien sa vie, il à trottiné un bout du monde, il a sa moto et sa voiture. Et même, alexis il fait du snowboard, il bois des coups tout les soires avec d'autres et il tue le temps sur warcraft.
Pourtant, pourtant alexis il n'a pas avancé d'un pas depuis sont premier pas, si ce n'est qu'il a reculé dès le printemps de la vie.
Tout s'annonçais bien aux pays des merveilles dans lequel glisse l'épanouissement de l'enfance, mais, mais tôt se manifeste pour tous la mort, sous sa forme la plus égoïste, la plus macabre ou la plus naturelle.
Certains sont forts, et font face, certains acquiesce ou ignore, et dans leur éprit s'accorde l'acceptation ou le deuils.
Puis on vie, on se trouve un ou une partenaire, puisqu'il est ainsi dans la destiné de l'homme, puisque quoi qu'il arrive les gènes de l'homme nous dicte la survie, la reproduction, alors on fait des gosses, et on vie, on vie on vie et on gerbe la vie plus qu'il n'en faut et on laisse la survie aux autre continents.
Mais, alexis, il ne comprend pas la vie, ni la survie, il n'accepte pas la mort et n'a jamais compris ni fait le deuil.
Alexis, il ne trouve pas le sens de chaque jours qui s'écoule, alexis ne démèlle pas le pourquoi du comment et ne comprend pas pourquoi personne se demande comment.
La mort de ceux qui se la donne n'est elle pas la pute du paradis ou l'enfer des aimants, alexis, ça il n'a jamais compris mais il se demande, tout les jours.
Il n'a pour compagnon ni l'argent, ni les jeux, ni les livres, ni les femmes, il les aiment, vraiment, mais ne supporte pas vivre avec, leur routine, leur entrave, un quotidien mortifère.
Alors, alexis il se pose milles questions, il tourne en rond et il rabâche sont malêtre au gens.
Alexis se fait chier, la vie se vide de sens et les siens ne se remplissent de rien, il contemple sa vie et démissionne de son peu de savoir faire.
Alexis se fait chier et n'a plus de métier, alexis ne sais plus.
Et la vie continue... Alexis en est la.

jeudi 15 juillet 2010

Ou est le lapin blanc...

Je cherche quelque chose à propos de la vie et de la mort, mais je ne sais quoi exactement.
Je cherche l’instant, sans lequel il n’y aurais pas de présent.
Je me fuis moi-même, je me cherche, à l’intérieur, à l’extérieur, jusqu’à l’autre bout de la terre.
J’aimerais tant briser mes pensées, mon intellect, dans lequel nous somme tous noyés, comme des pierres ballotté sur les rives d’un océan. Nous laissons s’écouler la vie à subir l’érosion, jusqu'à redevenir sable…
J’aimerais me comporter comme l’eau, me faufiler à travers la roche, ruisseler à travers le monde, couler à travers les pierres qui font obstacle au chemin de la vie.
Acquérir la sérénité d’un lac, qu’aucune épée ne peut trancher, qu’aucun marteau ne peut briser.
Devenir fleuve, puis un beau jour, embrasser la mer…


Combien de temps encore à vivre sans comprendre, comment vivre sans chercher, comment vivre en se contentant d’une société qui ressemble aux promesses de supermarché.
Comment accepter une routine sans salut, sans sagesse.
Le faux bonheur de nos vie n’est que passé, ou futur, le présent n’est que complainte et angoisse. Combien de temps encore à courir après le lendemain ?

Je ne suis pas ce flocon de neige pure et unique, et comme dirais Tyler Durden, je ne suis que la merde de ce monde prêt à servir à tout.

Je ne suis donc pas seul à me poser toutes ces question.
Ou sont les autres ?



Souvenire sur la rivière kwai...

dimanche 14 mars 2010

Cambodge, mars 2010.

Voila, je suis au cambodge, tout se deroule comme prevu, apres 8h de bus et une longue attente dans une cabane delabre qui sert de douane cambodgiene, j’arrive a mon hotel a Siem Reap. Sur la route, des riseres asssaches, des gens pieds nud couvert de crasse qui poussent leur charettes faisant dix fois leur poids, des enfants, parfois nue, mendiant inlassablement.

Mon hotel est plutot propre, meme si rien ne fonctionne et qu’il n’y a pas de papiers toilette je n’ai pas a me pleindre. Le “chef” des tuc tucs et du buisness touchant a l’hotel m’aborde tres gentilment, souriant, pour me proposer un tuc tuc pour trois jours de visite, des temples et “alentours”, a un prix qui me parait exessif, mais il se justifi avec un tas de mensonges que je comprendrais plus tard. Je cede naivement pour me rendre compte un jour apres que j’ai paye le triple. Premiere arnaque. En fait, passons les arnaques, car meme s’il y en a eu tout le long de mon sejour au cambodges, et qu’elle m’on profondement degoute des cambodgiens, ce serais dommage de ne retenire que ca d’un si beau voyage. Mais! Vraiment, j’en suis encore enerve! Des arnaques, ou on prend vraiement les etrangers pour des cons, et on ne peut souvant pas y echapper! Brrrr

Relativisons! Je suis donc en “banlieu” de Siem Reap ou batiments neuf coloniaux se melent aux bidonsvilles et a la pauvrete omnipresente. Je sort me balader a pied a la tombee du jours, pour gambader dans ces rues ou les gravas et le sable font office de goudron. Tien, ca grouille de vie rue la, peur au ventre mais pas peur quandmeme je m’y engouffre. Pas un blanc, les gens me regarde avec curiosite, certain me sourient, comme a certains endroits en thailande. Sauf qu’ici, il n’y a presque pas d’adulte, que des jeunes adultes et des enfants, craseux et souvant pied nue, dans la poussiere et la puanteure. Dans ce marche ou je suis en plein choc, on y trouve poisson avec asticots et mouches, viande avec asticots et mouches sur laquel marchent les vendeurs acroupie, des coquillages, qui ont passe la journe au soleil, et un tas de nourriture douteuse. Un vendeur, remarquant les grand yeux que je fais, me tend une dorade de ses mains noires avec un grand rire, je refuse en lui rendant un sourire. Ha, et j’allais oublier les bon boles de cafards, rien que l’odeure vous prend au coeur, mais ils degustes ca comme des frites...

Je tente la discussion avec les quelques rare cambodgiens qui parlent anglais que je rencontre, mais c’est difficile... Les discoures sont vides et mennent toujours a une reclamation d’argent. Des que l’on donne pas ou pas asser, j’entend par la pour des tips demande a tord et a travers dans n’importe quel circonstance, l’individu se braque et fais tout bonnement la tete, et s’il on donne ils harcelle presque pour avoir plus toujours plus. Comme les enfants qui vous suivent pendant des centaines de mettres au temples d’Angkor pour vous vendre leur babioles. Achetez leur quelque chose et deux fois plus d’entre eux rapliquent! Ca fais mal au coeur de les voire ainsi mais ils sont parfois peu supportable. Cependant il est facile de plaisanter avec eux et certains sont plutot amusants.
Les temples d’Angkor! Pour les avoirs visite sans guide je ne connais finallement pas leur histoires si ce n’est qu’ils on ete contruit par les rois khmer a l’efigie de la culture bouddhiste et d’anciennes religions. Ces lieux sont d’une beaute sans nom, remplie d’une ambiance legerement mystique, souvant partiellement detruit par le temps, certain temples sont enlaces de racines et d’arbres gigantesques, ou les bouddha a quatres visages ont toujours un oeil sur nous. Les deux nuits suivant mes deux jours de visite aux temples furent terrifiantes; reves marquants, reves lucides et cauchemares eveilles, ces derniers furent les plus violant qui me soit arrives. Un concentre viscerale surgit du fin fond de mon inconscient est venu percuter violament mon esprit au cours de ces deux nuits, pour enfin repartire au fond. De simples reves? Juste un hazard? Peu etre.

Ce que je retiend du cambodge, c’est la pauvrete, la pauvrete et encore la pauvrete d’un pays qui sort fraichement de la guerre. Un pays qui renais de ces cendres, ou la moitier de la population fut assassine et parfois torture par les khmer rouges, dont tout les grands penseurs. Un pays qui n’a presque plus de culture, de pensees, de valeures. Un pays ou la casi totalite de la population vie avec moin d’un dollar par jour. L’esperance de vie y est de 52 ans. Je ne comprend pas pourquoi les choses avance si peu avec ce que prend le gouvernement aux touristes.

Ce qui est sur c’est que le cambodge fut un vrais choc pour moi, et que pour le moment j’ai du mal a m’endormire sans avoire l’images de tout ces enfants en pleines rues qui travailent comme des hommes et mendie dans l’ignorance la plus totale. J’espere que le temps ne m’effacera pas cette experience de la tete qu’ainsi je puisse garder une vision des futilitees de la vie plus objective, en un mot, ne plus me pleindre...










dimanche 7 mars 2010

Une journee a bangkok, et les precedent en thailande.

Je marche, le long d’un petit canal a bangkok, sur lequel flotte quelques dechets et un peu de mousse stagnante. Alors que je m’imaginais le degout que ce serais de tomber dedant, non loin de moi un homme se lave dans ce meme canal sur des escalier tombant dans ce vert opaque. Aujourd’hui je suis en quete de Chinatown, quartier chinois et indien de bangkok, pour trouver un nouvel apareil photo ou faire reparer l’actuel. Apres avoir tente de negocier tuc tucs et taxis pour ce fameu quartier, je continue ma route a pieds, ces derniers n’ayant pas voulu me mener a bon port pour cause de “trafic jam”, ou alors je devais alonger autant de baths que pour aller au cambodge. “trafic jam” Mon cul. Le hazard faisant bien les choses mes pieds m’egarairent dans de tristent quartiers de bangkok ou vieux batiment colonial crasseux et delabres s’entremelaient aux trotoires putrident, aux vieux mendiant unijambiste et vendeurs d’abats de poissons seche et feconde par l’efervescance de mouches omnipresente. Rien de tel pour me rappeler la futilite de mes compleintes quelques mois auparavant, si niais nous somme, une pharentaise qui meriterais tout un roman. Je continu ma marche, sur d’etre dans la bonne direction apres avoir ete aide par un thai/chinois, et qui a mon grand etonnement ne ma pas propose de tuctuc ou de boumboum chez son cousin le macro. Je slalome lentement entre moines vetue de robe orange et vieux grandpere thai observant avec minutie biblos, amulletes et radios reparees de ce petit marche au allure de vide grenier le long d’une ruelle tranquille ou quelques chats et chiens des rues titubent, et j’observe, avec le sourire, qu’il ny a aucun touriste, aucun blanc, ni aucun rabatteur de tuc tuc ou prostituees. Seul quelques rares locaux me devisagent, avec le sourire, que je leur rend volontier.
Je marche et marche encore, sous cette chaleur opressante, a vrais dire le probleme , n’est pas la chaleure, mais la forte humiditee ambiante qui amplifie cette sensation de chaleure, avec comme assaisonnement la pollution, cette derniere est inimaginable, Paris, c’est de la crotte de chat a cote.
Bangkok, c’est tout de meme 10 millions d’habitants, et 90% des vehicules du royaume. Construite sur des terres irrigue de cannaux de toute part et la ville s’etant afaisse de deux metres en 10 ans, cette megalopole est une des apogee des villes en sursie. Je vous laisse imaginer.

Chinatown. Comme son nom l’indique, il n’y a plus seulement des thais, mais des chinois, et aussi des pakistanais, indous et bien d’autres. Je m’egare dans une rue etroite et sans ciel ou les gens s’entremelent et s’ecrasent, les cuisinent de rue tant epice me font pire effet qu’un spray anti personel! Les larmes aux yeux et toussant je trouve enfin la fin du dedale etroit de cette foire aux bijoux, tissu et cuisine improvisee, pour tomber dans un autre dedale, plus large celui ci, aux centaines d’etales et magasin hifi tous se faisant concurance du meilleur ampli et haut parleur, avec leur kilometres de cables, connection en or, membranes de rechanges et j’en passe. J’appreci la maniere dont il chauffent leur amplis et ne font pas croustiller leur enceintes! Une fourmiliere de connaisseur grouille ici et malheuresement aucun ne parle anglais, s’en suit une bonne heure de marche dans les mehendre de chinatown sans succes, rien ne touchant de pres ou de loin aux appareils photos, je rebrousse chemin a Khao San Road. Sur le retour, je constate stupefais que l’on trouve dans certaines rues des armes a feux de gros calibres derrieres les vitrines, revolver, fusil a pompe et armes automatiques, et tout leur accesoires sur des etalages a meme la rue!

Khao San Road et ses environs. Des milliers de petit drapeaux colores fretillent attaches a leur ficelle au dessus des rues pleines de touriste obsevant les etales de vetements, nouritures parfois douteuse, magasin de costumes italiens, salon de massage, vendeuses de grigri et etales de faux papiers. La nuit tombe et je trouve enfin mon bonheur, un magazin pouvant reparer mon appareil numerique, pour 2000 baths tout de meme (1000 baths=25 euros), je laisse mon appareil et leur fait confiance.
Tuc tuc, rabateurs de dressing shop et de prostituees m’abordent tout les 10 metres jusqu’a mon hotel, mais je commence a etre habitue. Les tuc tuc, je laisse tomber, ma premiere course en tuc tuc fut un mauvais souvenire, petite embrouille avec le chauffeur, ces mec sont des menteurs et arnaqueurs comme tout le petit cercle mafieux qui profite bien des touristes.
Lors de mes premiers jours a bangkok j’avais sympatise avec un thailandais, le responsable du petit resto de l’hotel ou j’etais. Le troisieme jour, apres avoir refuse gentiment ses proposision de drogue, viagra et prostituee, et quelques plaisanteries, il se laisse a repondre a mes questions. Biensur elle sont heureuses me dit il... J’ai comme un doute! Il m’explique qu’un tiers de l’argent va pour la lady, un tiers est pour le “boss” et un tier est pour la police, lui et ses potes touche tips et comission selon les services, j’imagine que le system est le meme pour la drogues etc... Il suffi de ne rien avoir a faire et d’etre attentif pour voir a la nuit tomber les liasses de billets passer de main en main.


Kho Chang
Deuxieme plus grande ile de thailande, au sud est pres du cambodge.
Sur l’alle, je rencontre Remi et Aurelie, un couple de francais un peu plus vieux que moi, avec qui je vais passer 3 superbe journees a koh chang. L’ile est magnifique, plus que magnifique, domine par une montagne recouverte de jungle et entouree de plages de sable blanc et cocotiers. Malheuresement les cotes sont partielement saccagees par la construction barbare de route, d’hotel de mauvais gouts, de bungalows clones, d’evacuations des eaux usee azardeuse et d’infrastructures electrique anarchique.
Nous avons explore l’ile et ses coins sauvages en moto de locations, ainsi qu’un petit bout de jungle a pied, longeant une riviere asseche pour ne pas prendre de risque. Le guide du routard nous annonce qu’il y a dans cette jungle pitons, cobras royales, singes, araignees mardalas et compagnie, mais nous n’y avons vue que de petits annimaux, nous etions sans doute pas asser discret, et tanmieux, parce qu’une morsure de cobra c’est peut etre pas tres bon pour la santee!
Notre guesthouse etait composee de petit bungalows fait de planche dans la falaise surplombant la mer, dans un bout de jungle. Deco hippie et psychadelique, totem et peinture du monde caricaturale, les escalier raide et hasardeux etaient un vrais lymbirinthe pour acceder a nos cabane.
Salle de bain robinson avec douchette ecossaise, et grace aux fourmis, grenouilles et geckos vous n’ete jamais seul pour vous laver!
Apres le depart de Remi et Aurelie je tourne en rond et m’ennui, j’etait si content qu’il aient partages leur temps avec moi! Sur un guide qu’ils m’on offert, Remi m’a ecrit “ En voyage, ce qui compte, ce n’est pas l’endroit mais les rencontre que tu y feras”, pas faux... c’est peut etre pour ca que je m’ennui sauvagement ou que j’aille. Solitaire ennuye de la solitude, mais les gens avec qui je suis bien sont perles rare!

Mille merci a eux et j’espere qu’ils ne m’en voudrons pas d’avoir publie leur photos de kho chang sur facebook!






mercredi 27 janvier 2010

Lake Hayes Estate le 28 Janvier 2010

Me voila dans les environs de queenstown depuis 3 semaines. Lac, montagne, canyones et ancienne ville de chercheur d'or. J'ai trouvé un travail dans un petit resto/café français à arrowtown, première expérience de travail en NZ, mauvaise experience, patronne lunatique, condition de travail pourrite, 6 euros de l'heure brut, tu arrive tu est responsable des commandes et de la caisse tu te démerde tu te prend des reflexion toute les 5 minutes et surtout pour des choses dont tu n'est même pas au courant puis on te dis “dégage tu fais que des conneries”, bref, un classique de la restauration.

Bien entendu je me suis fais viré 2 jours après avoir pris une chambre en coloc. Me voici donc coincé ici jusqu'au 7 février, pas grave, j'en profite pour faire toutes les randonnées de la région, il fais plutôt beau et chaud donc c'est agréable, et comme j'ai internet dans cette maison je tue le reste du temps sur World of Warcraft, mais en anglais, pour ne pas casser le coté linguistique du voyage! Meme si je l'avoue, jouer à warcraft pendant un voyage est complètement con...

Je suis donc en coloc chez un kiwi dans une maison toute neuve, dans une ville toute neuve avec que des maison toute neuve, toutes de plein pied avec des toitures en tôle, pas comme chez nous.
Mon proprio, Denis, est un mécano sur jetboard, il a sont petit jetboard privé, sont gros 4x4 et sa vielle américaine chrysler Vaillant, il est grand, vraiment baraqué, blond et hyper bronzé, et une tête a ne pas le faire chier. Et il bois deux fois plus de bières que moi!

Je part donc le 7 février pour la west coast et ses forets pluvial jusqu'au nord de l'ile sud à Nelson ou je me poserais probablement jusqu'à mis fevrier pour travailler en fruitpicking. Puis, ayant réussi a modifier mon billet de retour je part en Australie de mi mars a mi avril, puis en thailande jusqu'à début mai.

Mes projet pour la suite? Probablement ne plus jamais travailler en restauration, malgré les avantage du metier, comme trouver ou on veux quand on veux, ce travail me déprime totalement, les détails sont inutiles meme si je pourais écrire tout un livre pour blamer la restauration.
Alors, probablement, je minstallerais en Suisse l'été prochain pour trouver un emplois fix, un emplois ou on fais pas 50-70 heures payé 41, ou on à ses soirées et au moin 1 weekend par mois. Un boulo normal ou ça cris pas à longueure de journée et ou on ne se fais pas pourrire et snober par des clients. Bref un boulo normal pour une vie normal dans un pays magnifique qu'est la suisse, et peut etre un logement asser grand pour inviter mes amis ou ma familles quand ils veulent.
Ce ne sera pas façile mais j'en suis sur, ce sera possible.



samedi 2 janvier 2010

Lake Te Anau le 2 janvier 2010, Fiordland, New Zealand


Me voilà parti de Christchurch depuis presque 2 semaines, je suis au bord du magnifique Fiordland, que j'ai visité aujourd'hui en bateau, la plus belle chose que j'ai vue en NZ.
Le Milfords Sound. Nous étions dans une espèce de péninsule, sur la mère légèrement agité, entouré de falaises abruptes, certaines mesurant plus de 700 mètres, des montagnes partout, des cascades partout, des canyons partout, le tout recouvert d'une végétation intacte de 80 000 000 ans, un vent plutôt puissant et froid mais un soleil tout aussi puissant, et des phoques...
Uniquement accessible par l'eau, pas de routes, pas de poteaux, pas de gîtes rien que mère nature.

De Christchurch j'ai suivi la cote jusqu'à Dunedin, ou j'ai rencontré un français (Cyrille) avec qui j'ai fais la route pendant une semaine, nous avons fais le tour de la péninsule d'otago, où nous avons vue pinguins, otaries, lions des mères, des cotes au couleurs blufantes, des falaises aux roches volcaniques, des plages presque vièrges. Nous avons ensuite été à Invercargill, ville la plus au sud de NZ, typiquement américaines avec des avenues sans fin, très large et géometriques, facades type western et vielles bagnoles grosse comme des camions.

Puis nous avons séparé nos routes, ayant soudain changé de plan et d'envie, et surtout préférant voyager en solitaire, je suis remonté à Dunedin ou je me suis posé quelques jours le temps de réfléchir et faire le nouvel an. J'ai surtout passé mon temps a vider des hectolitres de bières avec d'autre backpackers, et ai juste planifié la semaine à venir.

De nouveau sur la route j'ai traversé le central otago et longé les fjordlands, la ou à été tourné le seigneur des anneaux et me dirige à présent vers queenstown, pour ensuite longer la cote ouest ou se trouve pas grand-chose apart d'immenses forêts primitives et pluviales.

Je m'efforce à apprécier le voyage, à sortir de mes pensées quand j'y pense (haha).
A prendre conscience que la réponse aux questions existentiel ne sont pas à l'autre bout du monde, que fuir les tourments ils nous suivent où qu'on aille, même à la vitesse d'un avion, et qu'il y a pas d'autre choix que d'accepter n'importe quel compagnie comme elle est...

Même si je ne trouve aucune réponse et que je n'avance pas bien vite sur l'acceptation des choses, le voyage me bouleverse et me déracine, et ce déracinement me fais prendre conscience de mes défauts de manière concrète comme un tableau devant mes yeux, d'une peinture malheureusement bien ancré...

Mon ego me cris en permanence:
Fuit cet endroit et retourne dans le confort de la routine !
Evade toi dans un confortable univers virtuel !
Abandonne c'est ce que tu fais de mieux !
Fais crédit, prend un apart et une grosse voiture qui pompera toute ton argent !
Joue à World of Warcraft !

Sous le feu de ces désirs ardents et de ces pensées aveuglantes, un mince espoir me revins malgré tout, celui qui lors d'une balade sur la plages, l'esprit légèrement embrumé de mélancolie, m'éclairci spontanément. Mes pensées s'évanouirent, ne restait plus que la chaleure du soleil sur ma peau, le sable craquelant sous mes pieds, le vent frais frolant mon visage, la mélodie de l'océan s'echouant sur la plage, la conscience de mes sens, et l'instant, rien d'autre que l'instant, comme ci tout autours de moi me parlais dans parfait silence.
Cet instant, m'inspirais, et tandis si je passe pour un fou, un profond respect pour le moindre petit galet sur le sable, qui lui à été sculpté par l'ocean pendant des centaines de milliers d'années, que somme nous à coté?
Le simple fait de me poser la question me replongea dans le brouillard mental, et adieu l'instant, mais pas pour toujours.

Car cette « chose », (à laquel je suis tenter de donner un nom mais dont je m'abstiendrais tant sa définition est devenue absurde et utilisé à tord et à travers depuis 2000 ans) m'était arrivé une fois auparavant dans le meilleur de ma santé, physique et mental, alors pourquoi maintenant dans une santé cette fois-ci pourrite?

Peut être pas un hasard, et je ne crois pas au hasard.

vendredi 18 décembre 2009

Sécheresse Emotionnel

Je me réveil dans ma voiture, par un froid matin d'été austral, 5H30, 5°, le soleil se lève face à la péninsule d'Akaroa ou je me suis garé et illumine les falaises frappées par l'océan pacifique.
Un spectacle dont on peu rêver, et que j'avais prévu de voir, pourtant cela ne me fais ni chaud ni froid, si, en fait j'ai juste froid en pensant à mon confort personnel je souhaite juste que le soleil me réchauffe, ce qui ne tardera pas car quelques heures après il fera dans les 30° quand le vend s'arrêtera de souffler.

Depuis que je suis arrivé en nouvelle zélande je tourne en rond, je vagabonde, las du manque d'idée et mauvaise conscience de voire mes économies fondre comme neige au soleil. Je n'apprécie pas les choses comme elle devraient l'être et me rend compte que je suis aussi « endormi » et inconscient qu'avant mon départ.
Ce voyage au bout du monde m'a physiquement déplacé de plus de 20 000 kms mais je n'ai pas l'impression d'avoir bougé, coincé dans mon esprit et son mental parasité.

La vérité et le bonheur se trouve toujours ailleurs, toujours plus loin pensai-je. Commençant par etre agaçé par les quelques cinglé et la vie en ville, en permanence dans mes pensée, je quitte la ville avec ma nouvelle voiture pour aborder la campagne, toujours pareil, ni chaud, ni froid. Tourne en rond, encore, envie d'abandonner, encore. Et voilà que le moteur de ma voiture lâche, surchauffe et serrage total, en plein « désert » du cantebery. Il n'y a rien d'autre que des herbes jaune, de la poussière jaune, du vent, encore du vent, du soleil qui tape et la highway et ses camion qui passe et passe encore. Je me sent comme jésus brisé dans le désert. Au moins lui avait un but !

De retour à Christchurch, déprimé et énervé, je continu à vagabonder, boiteux, un mal de chien dans les tendons d'achille.
Je me retrouve devant un tétraplégique, il est au milieu des tous ces gens qui marches à gauche à droite, il est crasseux, puant, seul, tournant en rond, avec une petite affiche scotché « aidez moi à rentrer chez moi », mais ne récolte même pas un regard. Ce fût un électrochocs, réveil toi !
Comme une succession de merde, qui ne t'arrive jamais par azard, qui te pousse à te réveiller, ou à t'éveiller. Il y à toujours pire, tellement pire, qu'en refusant d'ouvrir les yeux on fini par glisser vers le pire. Comment ne pas relativiser devant un homme qui a tout perdu, absolument tout, sauf qu'il est encore la.

La vérité n'est pas ailleur, ni le bonheur, contrairement à ce dont j'ai toujours espéré.
On peut attendre toute une vie quelque chose, ou fuir à l'autre bout du monde, mais si rien ne change à l'intérieur, rien ne change à l'extérieur, rien, ou qu'on soit.
L'homogénéité cérébrale c'est la mort du moment présent, pas de changement intérieur, c'est glisser à travers le temps, comme un zombi, répétant les même schéma encore et encore.

Time to wake up.