jeudi 15 juillet 2010

Ou est le lapin blanc...

Je cherche quelque chose à propos de la vie et de la mort, mais je ne sais quoi exactement.
Je cherche l’instant, sans lequel il n’y aurais pas de présent.
Je me fuis moi-même, je me cherche, à l’intérieur, à l’extérieur, jusqu’à l’autre bout de la terre.
J’aimerais tant briser mes pensées, mon intellect, dans lequel nous somme tous noyés, comme des pierres ballotté sur les rives d’un océan. Nous laissons s’écouler la vie à subir l’érosion, jusqu'à redevenir sable…
J’aimerais me comporter comme l’eau, me faufiler à travers la roche, ruisseler à travers le monde, couler à travers les pierres qui font obstacle au chemin de la vie.
Acquérir la sérénité d’un lac, qu’aucune épée ne peut trancher, qu’aucun marteau ne peut briser.
Devenir fleuve, puis un beau jour, embrasser la mer…


Combien de temps encore à vivre sans comprendre, comment vivre sans chercher, comment vivre en se contentant d’une société qui ressemble aux promesses de supermarché.
Comment accepter une routine sans salut, sans sagesse.
Le faux bonheur de nos vie n’est que passé, ou futur, le présent n’est que complainte et angoisse. Combien de temps encore à courir après le lendemain ?

Je ne suis pas ce flocon de neige pure et unique, et comme dirais Tyler Durden, je ne suis que la merde de ce monde prêt à servir à tout.

Je ne suis donc pas seul à me poser toutes ces question.
Ou sont les autres ?



Souvenire sur la rivière kwai...