mercredi 27 janvier 2010

Lake Hayes Estate le 28 Janvier 2010

Me voila dans les environs de queenstown depuis 3 semaines. Lac, montagne, canyones et ancienne ville de chercheur d'or. J'ai trouvé un travail dans un petit resto/café français à arrowtown, première expérience de travail en NZ, mauvaise experience, patronne lunatique, condition de travail pourrite, 6 euros de l'heure brut, tu arrive tu est responsable des commandes et de la caisse tu te démerde tu te prend des reflexion toute les 5 minutes et surtout pour des choses dont tu n'est même pas au courant puis on te dis “dégage tu fais que des conneries”, bref, un classique de la restauration.

Bien entendu je me suis fais viré 2 jours après avoir pris une chambre en coloc. Me voici donc coincé ici jusqu'au 7 février, pas grave, j'en profite pour faire toutes les randonnées de la région, il fais plutôt beau et chaud donc c'est agréable, et comme j'ai internet dans cette maison je tue le reste du temps sur World of Warcraft, mais en anglais, pour ne pas casser le coté linguistique du voyage! Meme si je l'avoue, jouer à warcraft pendant un voyage est complètement con...

Je suis donc en coloc chez un kiwi dans une maison toute neuve, dans une ville toute neuve avec que des maison toute neuve, toutes de plein pied avec des toitures en tôle, pas comme chez nous.
Mon proprio, Denis, est un mécano sur jetboard, il a sont petit jetboard privé, sont gros 4x4 et sa vielle américaine chrysler Vaillant, il est grand, vraiment baraqué, blond et hyper bronzé, et une tête a ne pas le faire chier. Et il bois deux fois plus de bières que moi!

Je part donc le 7 février pour la west coast et ses forets pluvial jusqu'au nord de l'ile sud à Nelson ou je me poserais probablement jusqu'à mis fevrier pour travailler en fruitpicking. Puis, ayant réussi a modifier mon billet de retour je part en Australie de mi mars a mi avril, puis en thailande jusqu'à début mai.

Mes projet pour la suite? Probablement ne plus jamais travailler en restauration, malgré les avantage du metier, comme trouver ou on veux quand on veux, ce travail me déprime totalement, les détails sont inutiles meme si je pourais écrire tout un livre pour blamer la restauration.
Alors, probablement, je minstallerais en Suisse l'été prochain pour trouver un emplois fix, un emplois ou on fais pas 50-70 heures payé 41, ou on à ses soirées et au moin 1 weekend par mois. Un boulo normal ou ça cris pas à longueure de journée et ou on ne se fais pas pourrire et snober par des clients. Bref un boulo normal pour une vie normal dans un pays magnifique qu'est la suisse, et peut etre un logement asser grand pour inviter mes amis ou ma familles quand ils veulent.
Ce ne sera pas façile mais j'en suis sur, ce sera possible.



samedi 2 janvier 2010

Lake Te Anau le 2 janvier 2010, Fiordland, New Zealand


Me voilà parti de Christchurch depuis presque 2 semaines, je suis au bord du magnifique Fiordland, que j'ai visité aujourd'hui en bateau, la plus belle chose que j'ai vue en NZ.
Le Milfords Sound. Nous étions dans une espèce de péninsule, sur la mère légèrement agité, entouré de falaises abruptes, certaines mesurant plus de 700 mètres, des montagnes partout, des cascades partout, des canyons partout, le tout recouvert d'une végétation intacte de 80 000 000 ans, un vent plutôt puissant et froid mais un soleil tout aussi puissant, et des phoques...
Uniquement accessible par l'eau, pas de routes, pas de poteaux, pas de gîtes rien que mère nature.

De Christchurch j'ai suivi la cote jusqu'à Dunedin, ou j'ai rencontré un français (Cyrille) avec qui j'ai fais la route pendant une semaine, nous avons fais le tour de la péninsule d'otago, où nous avons vue pinguins, otaries, lions des mères, des cotes au couleurs blufantes, des falaises aux roches volcaniques, des plages presque vièrges. Nous avons ensuite été à Invercargill, ville la plus au sud de NZ, typiquement américaines avec des avenues sans fin, très large et géometriques, facades type western et vielles bagnoles grosse comme des camions.

Puis nous avons séparé nos routes, ayant soudain changé de plan et d'envie, et surtout préférant voyager en solitaire, je suis remonté à Dunedin ou je me suis posé quelques jours le temps de réfléchir et faire le nouvel an. J'ai surtout passé mon temps a vider des hectolitres de bières avec d'autre backpackers, et ai juste planifié la semaine à venir.

De nouveau sur la route j'ai traversé le central otago et longé les fjordlands, la ou à été tourné le seigneur des anneaux et me dirige à présent vers queenstown, pour ensuite longer la cote ouest ou se trouve pas grand-chose apart d'immenses forêts primitives et pluviales.

Je m'efforce à apprécier le voyage, à sortir de mes pensées quand j'y pense (haha).
A prendre conscience que la réponse aux questions existentiel ne sont pas à l'autre bout du monde, que fuir les tourments ils nous suivent où qu'on aille, même à la vitesse d'un avion, et qu'il y a pas d'autre choix que d'accepter n'importe quel compagnie comme elle est...

Même si je ne trouve aucune réponse et que je n'avance pas bien vite sur l'acceptation des choses, le voyage me bouleverse et me déracine, et ce déracinement me fais prendre conscience de mes défauts de manière concrète comme un tableau devant mes yeux, d'une peinture malheureusement bien ancré...

Mon ego me cris en permanence:
Fuit cet endroit et retourne dans le confort de la routine !
Evade toi dans un confortable univers virtuel !
Abandonne c'est ce que tu fais de mieux !
Fais crédit, prend un apart et une grosse voiture qui pompera toute ton argent !
Joue à World of Warcraft !

Sous le feu de ces désirs ardents et de ces pensées aveuglantes, un mince espoir me revins malgré tout, celui qui lors d'une balade sur la plages, l'esprit légèrement embrumé de mélancolie, m'éclairci spontanément. Mes pensées s'évanouirent, ne restait plus que la chaleure du soleil sur ma peau, le sable craquelant sous mes pieds, le vent frais frolant mon visage, la mélodie de l'océan s'echouant sur la plage, la conscience de mes sens, et l'instant, rien d'autre que l'instant, comme ci tout autours de moi me parlais dans parfait silence.
Cet instant, m'inspirais, et tandis si je passe pour un fou, un profond respect pour le moindre petit galet sur le sable, qui lui à été sculpté par l'ocean pendant des centaines de milliers d'années, que somme nous à coté?
Le simple fait de me poser la question me replongea dans le brouillard mental, et adieu l'instant, mais pas pour toujours.

Car cette « chose », (à laquel je suis tenter de donner un nom mais dont je m'abstiendrais tant sa définition est devenue absurde et utilisé à tord et à travers depuis 2000 ans) m'était arrivé une fois auparavant dans le meilleur de ma santé, physique et mental, alors pourquoi maintenant dans une santé cette fois-ci pourrite?

Peut être pas un hasard, et je ne crois pas au hasard.