Dans la vie, nous aimerions tous savoir ce qu’il faut faire pour être heureux. Pour moi, le mot « faire » résume simplement la voie professionnelle que l’on à choisi de suivre pour être relativement heureux dans notre vie. Malheureusement, je ne vois aucun salut dans une quelconque carrière, alors le choix de mon métier n’est pour moi qu’un moyen de vivre ou survivre dans ce monde matériel, parce que l’on à pas d’autre choix, si toute fois l’on parle d’un choix doué de raison…
Dans la vie, je fais du service, service comme serveur, parce que les gens aiment parfois se faire plaisirs et manger quelque chose de bon au restaurant. Mais il y eu peu me revenu une ambition dont j’étais le seul à y croire, devenir para dans l’armée… Les sélections passées me voici lancé dans une épopée en ayant accès à l’instruction des commandos para, je m’étais intimement convaincu que j’irais jusqu’au bout, me mentant à moi-même chaque jours, et pourtant…
Et pourtant dès les premiers jours j’en avais mal au dos, en cause n’était pas mon sac à dos mais plutôt le poids moral de la contrainte et l’appréhension d’un avenir de servitude au nom d’une patrie, que j’aime malgré tout mais pour qui je ne donnerais pas ma vie.
Je ne suis pas un soldat qui fais la guerre pour la paix mais un guerrier qui fais de la paix sa quête. Tuer pour survivre, apprendre à devenir un tueur pour défendre son pays, je n’ai pas eu à aller jusque la pour avoir l’impression de faire reculer le monde. J’avais le sentiment immonde de me perdre moi-même dans des convictions qui n’était pas les miennes.
Alors je suis parti, avec certes des regrets, mais pas celui de ne pas avoir essayé.
Voulais-je vraiment devenir un Rambo ? C’était ça, se mentir à sois-même.