samedi 2 janvier 2010

Lake Te Anau le 2 janvier 2010, Fiordland, New Zealand


Me voilà parti de Christchurch depuis presque 2 semaines, je suis au bord du magnifique Fiordland, que j'ai visité aujourd'hui en bateau, la plus belle chose que j'ai vue en NZ.
Le Milfords Sound. Nous étions dans une espèce de péninsule, sur la mère légèrement agité, entouré de falaises abruptes, certaines mesurant plus de 700 mètres, des montagnes partout, des cascades partout, des canyons partout, le tout recouvert d'une végétation intacte de 80 000 000 ans, un vent plutôt puissant et froid mais un soleil tout aussi puissant, et des phoques...
Uniquement accessible par l'eau, pas de routes, pas de poteaux, pas de gîtes rien que mère nature.

De Christchurch j'ai suivi la cote jusqu'à Dunedin, ou j'ai rencontré un français (Cyrille) avec qui j'ai fais la route pendant une semaine, nous avons fais le tour de la péninsule d'otago, où nous avons vue pinguins, otaries, lions des mères, des cotes au couleurs blufantes, des falaises aux roches volcaniques, des plages presque vièrges. Nous avons ensuite été à Invercargill, ville la plus au sud de NZ, typiquement américaines avec des avenues sans fin, très large et géometriques, facades type western et vielles bagnoles grosse comme des camions.

Puis nous avons séparé nos routes, ayant soudain changé de plan et d'envie, et surtout préférant voyager en solitaire, je suis remonté à Dunedin ou je me suis posé quelques jours le temps de réfléchir et faire le nouvel an. J'ai surtout passé mon temps a vider des hectolitres de bières avec d'autre backpackers, et ai juste planifié la semaine à venir.

De nouveau sur la route j'ai traversé le central otago et longé les fjordlands, la ou à été tourné le seigneur des anneaux et me dirige à présent vers queenstown, pour ensuite longer la cote ouest ou se trouve pas grand-chose apart d'immenses forêts primitives et pluviales.

Je m'efforce à apprécier le voyage, à sortir de mes pensées quand j'y pense (haha).
A prendre conscience que la réponse aux questions existentiel ne sont pas à l'autre bout du monde, que fuir les tourments ils nous suivent où qu'on aille, même à la vitesse d'un avion, et qu'il y a pas d'autre choix que d'accepter n'importe quel compagnie comme elle est...

Même si je ne trouve aucune réponse et que je n'avance pas bien vite sur l'acceptation des choses, le voyage me bouleverse et me déracine, et ce déracinement me fais prendre conscience de mes défauts de manière concrète comme un tableau devant mes yeux, d'une peinture malheureusement bien ancré...

Mon ego me cris en permanence:
Fuit cet endroit et retourne dans le confort de la routine !
Evade toi dans un confortable univers virtuel !
Abandonne c'est ce que tu fais de mieux !
Fais crédit, prend un apart et une grosse voiture qui pompera toute ton argent !
Joue à World of Warcraft !

Sous le feu de ces désirs ardents et de ces pensées aveuglantes, un mince espoir me revins malgré tout, celui qui lors d'une balade sur la plages, l'esprit légèrement embrumé de mélancolie, m'éclairci spontanément. Mes pensées s'évanouirent, ne restait plus que la chaleure du soleil sur ma peau, le sable craquelant sous mes pieds, le vent frais frolant mon visage, la mélodie de l'océan s'echouant sur la plage, la conscience de mes sens, et l'instant, rien d'autre que l'instant, comme ci tout autours de moi me parlais dans parfait silence.
Cet instant, m'inspirais, et tandis si je passe pour un fou, un profond respect pour le moindre petit galet sur le sable, qui lui à été sculpté par l'ocean pendant des centaines de milliers d'années, que somme nous à coté?
Le simple fait de me poser la question me replongea dans le brouillard mental, et adieu l'instant, mais pas pour toujours.

Car cette « chose », (à laquel je suis tenter de donner un nom mais dont je m'abstiendrais tant sa définition est devenue absurde et utilisé à tord et à travers depuis 2000 ans) m'était arrivé une fois auparavant dans le meilleur de ma santé, physique et mental, alors pourquoi maintenant dans une santé cette fois-ci pourrite?

Peut être pas un hasard, et je ne crois pas au hasard.

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