vendredi 18 décembre 2009

Sécheresse Emotionnel

Je me réveil dans ma voiture, par un froid matin d'été austral, 5H30, 5°, le soleil se lève face à la péninsule d'Akaroa ou je me suis garé et illumine les falaises frappées par l'océan pacifique.
Un spectacle dont on peu rêver, et que j'avais prévu de voir, pourtant cela ne me fais ni chaud ni froid, si, en fait j'ai juste froid en pensant à mon confort personnel je souhaite juste que le soleil me réchauffe, ce qui ne tardera pas car quelques heures après il fera dans les 30° quand le vend s'arrêtera de souffler.

Depuis que je suis arrivé en nouvelle zélande je tourne en rond, je vagabonde, las du manque d'idée et mauvaise conscience de voire mes économies fondre comme neige au soleil. Je n'apprécie pas les choses comme elle devraient l'être et me rend compte que je suis aussi « endormi » et inconscient qu'avant mon départ.
Ce voyage au bout du monde m'a physiquement déplacé de plus de 20 000 kms mais je n'ai pas l'impression d'avoir bougé, coincé dans mon esprit et son mental parasité.

La vérité et le bonheur se trouve toujours ailleurs, toujours plus loin pensai-je. Commençant par etre agaçé par les quelques cinglé et la vie en ville, en permanence dans mes pensée, je quitte la ville avec ma nouvelle voiture pour aborder la campagne, toujours pareil, ni chaud, ni froid. Tourne en rond, encore, envie d'abandonner, encore. Et voilà que le moteur de ma voiture lâche, surchauffe et serrage total, en plein « désert » du cantebery. Il n'y a rien d'autre que des herbes jaune, de la poussière jaune, du vent, encore du vent, du soleil qui tape et la highway et ses camion qui passe et passe encore. Je me sent comme jésus brisé dans le désert. Au moins lui avait un but !

De retour à Christchurch, déprimé et énervé, je continu à vagabonder, boiteux, un mal de chien dans les tendons d'achille.
Je me retrouve devant un tétraplégique, il est au milieu des tous ces gens qui marches à gauche à droite, il est crasseux, puant, seul, tournant en rond, avec une petite affiche scotché « aidez moi à rentrer chez moi », mais ne récolte même pas un regard. Ce fût un électrochocs, réveil toi !
Comme une succession de merde, qui ne t'arrive jamais par azard, qui te pousse à te réveiller, ou à t'éveiller. Il y à toujours pire, tellement pire, qu'en refusant d'ouvrir les yeux on fini par glisser vers le pire. Comment ne pas relativiser devant un homme qui a tout perdu, absolument tout, sauf qu'il est encore la.

La vérité n'est pas ailleur, ni le bonheur, contrairement à ce dont j'ai toujours espéré.
On peut attendre toute une vie quelque chose, ou fuir à l'autre bout du monde, mais si rien ne change à l'intérieur, rien ne change à l'extérieur, rien, ou qu'on soit.
L'homogénéité cérébrale c'est la mort du moment présent, pas de changement intérieur, c'est glisser à travers le temps, comme un zombi, répétant les même schéma encore et encore.

Time to wake up.





1 commentaire:

dic a dit…

bon courage mon dindon dit toi ke tu ne fai po ca pour rien que ca t servira forcement a quelqu chose ... et revien ns vite et entier =) bisou